Cet amendement vise, comme celui de mon collègue Michel Castellani, à traiter de l'insularité dans le préambule. Il nous semble très important que cette notion figure dès le préambule, tout simplement parce que, comme vous le savez, nous recherchons en matière de politiques publiques, à être en cohérence avec ce qu'est la Corse.
Je rappelle que, de par la loi montagne, la Corse est reconnue comme une île-montagne, mais c'est également le cas de la Guadeloupe, de la Martinique et de La Réunion. Cela fait le lien avec l'article 174 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne qui reconnaît les territoires « [… ] à très faible densité de population et les régions insulaires, transfrontalières et de montagne » comme pouvant bénéficier de politiques adaptées.
Il est évident que reconnaître dès le préambule que la République compte des territoires insulaires qu'elle veut accompagner au moyen d'institutions adaptées permettrait d'ouvrir le champ de discussions politiques beaucoup plus riches et beaucoup plus pertinentes.