Madame la ministre, je partage avec vous l'idée qu'il ne faut pas être verbeux dans le préambule de la Constitution, même si les arguments avancés, comme ceux que nous venons d'entendre à l'instant, par exemple sur la possibilité de mourir dans la dignité, sont extraordinairement importants pour la société ; il en va de même pour le droit à l'avortement, comme l'a rappelé notre collègue Sophie Auconie.
Mais, monsieur Mélenchon, ce n'est pas parce que l'on érige un principe au rang constitutionnel qu'ensuite les choses se font. Elles se font dans la loi, justement, et j'attends d'un Parlement qu'il ne soit pas simplement en train d'ériger des principes, mais qu'il les décline de façon concrète.