Et ce n'est pas que de la proclamation : dès lors que ces principes deviendront constitutionnels, il sera possible de protester, de contester, de dire que notre République ne tient pas sa promesse.
Peut-être les politiques publiques ne permettent-elles pas de donner une réalité concrète aux droits fondamentaux auxquels nous sommes attachés et que nous défendons aujourd'hui – droit au logement, droit à l'avortement, droit à l'éducation gratuite – et d'en faire des moyens d'accès à la liberté et à l'égalité.