Les bons résultats que nous avons par ailleurs obtenus sur les comptes sociaux ne sont qu'une étape sur la voie de l'équilibre de nos finances au sens large, le seul objectif qui compte. J'ai donc l'occasion de redire ce que j'affirmais au moment où notre pays sortait de la procédure de déficit excessif : il n'y a pas plus de cagnotte sociale que de cagnotte budgétaire quand la dette de notre pays s'élève à 2 200 milliards d'euros. Voilà pourquoi nous ne relâcherons pas l'effort sur les comptes sociaux, puisque nous nous engageons à renforcer la maîtrise des dépenses de santé et à accompagner la transformation de l'offre de soins, avec un objectif national des dépenses d'assurance maladie – ONDAM – qui restera à 2,3 % en 2019, comme l'indiquait la loi de programmation des finances publiques.
Nous poursuivrons, avec M. le ministre de l'économie et des finances, la résorption du déficit public, qui se réduira d'un point de PIB entre 2018 et 2019. La majorité peut mesurer le travail très important que constitue la transformation, à niveau de déficit égal, la transformation en allégements de charges du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi – CICE – , qui permettra à toutes les entreprises françaises d'embaucher avec zéro euro de charges sur le SMIC.