Nous sommes aujourd'hui au début du processus budgétaire de 2019, mais nous avons déjà fait heureusement beaucoup de chemin. Non, monsieur le président de la commission, nous n'avons pas renoncé et nous ne renonçons pas à continuer notre travail.
Nous avons choisi d'adopter l'an dernier une loi de programmation de nos finances publiques qui, pour la première fois depuis la révision constitutionnelle de 2008, court sur l'ensemble d'un quinquennat. Un budget pour cinq ans, c'est un acte de cohérence politique, notion qui est au coeur de la proposition d'En Marche.
La Constitution ne nous y obligeait nullement ; mais nous avons choisi la sincérité et la responsabilité face aux Français sur le pilotage de nos politiques et de nos comptes publics. L'affirmation de notre fidélité à ce cadre quinquennal est un défi, après tant d'années où les finances publiques ont été pilotées à l'aveuglette : à chaque année ses surprises, ses coups de théâtre, ses bricolages, et à chaque fin d'année la déception des Français d'apprendre que leur État était imprévoyant et impécunieux.