Vous aurez l'occasion de me répondre, monsieur le ministre. Mais les chiffres sont têtus, et ils sont inscrits noir sur blanc.
Le Président de la République a promis, devant le Congrès, des annonces prochainement. Il semble qu'en la matière, nous soyons au-delà du « confidentiel défense » puisque nous n'avons aucun élément, nous ne savons rien des arbitrages. La presse s'est fait l'écho d'une future réunion stratégique des directeurs de Bercy sur le sujet.
Un mot sur la taxe d'habitation : sa suppression, décidée par le Président de la République, est une mesure en faveur du pouvoir d'achat, j'en conviens. Mais comment sera financé le coût de celle-ci, les 21 milliards – qui ne sont plus que 17 car les résidences secondaires continueront d'être taxées ? Nous en revenons toujours aux mêmes questions : allez-vous laisser filer le déficit ?