Justement, c'est une action.
Les 2 milliards d'euros de recettes identifiés en 2018 par notre rapporteur général dans son rapport d'information ne peuvent se lire qu'au regard de la baisse de 7 milliards d'euros des prélèvements obligatoires, dont 3 milliards consacrés à la suppression de la taxe d'habitation et 4 milliards visant à favoriser les conditions de l'investissement productif, notamment dans la transition écologique. Le passage de la valeur de la tonne carbone de 39 euros à 47,50 en 2019 et de 73 euros à 86 en 2022, que nous avons voté l'an dernier, constitue bien une action politique claire de notre majorité.
Nous, députés du groupe La République en marche, réitérons notre soutien à cette trajectoire, qui est fondamentale pour atteindre nos objectifs environnementaux fixés dans le plan climat, mais aussi pour donner à nos concitoyens et aux principaux acteurs économiques concernés un signal prix fort et lisible pour faire évoluer les comportements.
De même, cette décision fiscale ne saurait se lire sans prendre en compte l'ensemble des mesures d'accompagnement prises par le Gouvernement, qui ont montré leur efficacité. Je pense aux 4 millions de chèques énergie déployés cette année et aux 90 000 dossiers de prime à la conversion des véhicules enregistrés en six mois.