… soit, après deux ans, au lendemain d'élections municipales qui avaient débouché sur un changement de conjoncture et de fiscalité. Cela fut le cas du gouvernement précédent.
Pour ce qui nous concerne, nous avons décidé de ne pas changer les principes fondateurs de notre construction budgétaire, malgré de petits retournements économiques et certaines nouvelles non prévisibles mais tout à fait compréhensibles, car la vie économique entraîne des changements, notamment, comme M. le ministre de l'économie et des finances l'a dit, du fait de la conjoncture internationale.
Vous aurez d'ailleurs constaté, mesdames, messieurs les députés, que nous avons tenu les plafonds que nous avions communiqués au Parlement, à 500 millions d'euros près. On peut sans doute en discuter ici ou là, si l'on est pointilliste – pour filer la métaphore de la peinture – , il n'empêche que nous respectons l'intégralité de la loi de programmation des finances publiques. J'ai d'ailleurs entendu peu de contestations sur ce point. Ce bon résultat tient à la fois aux services du ministère des comptes publics, et, d'une manière générale, à la solidarité gouvernementale.
Nous pouvons constater ensemble que ce qu'a voté le Parlement en fonction de ses priorités politiques a été suivi, au regard tant de l'exécution du budget en 2018, comme je l'annonçais dans mon intervention, que des prévisions pour 2019. Cela montre que le Gouvernement respecte toujours ses principes.