Cet amendement, qui a été déposé par Daniel Fasquelle, a pour objet d'inscrire l'égalité des chances à la deuxième phrase du premier alinéa de l'article 1er de la Constitution.
Si les citoyens ne naissent pas tous égaux dans les faits, la République doit corriger ces disparités. L'égalité des chances est nécessaire pour que prime la méritocratie. Cet amendement vise donc à inscrire cet objectif dans la Constitution.
L'égalité des chances revient, on le sait, à donner à tous les mêmes opportunités de développement social, culturel, éducatif et professionnel, et ce, indépendamment des différences ethniques, sociales, de sexe ou de religion.
En rendant cette égalité possible, toute discrimination s'efface. Assurer l'égalité des chances revient à aligner tout un chacun sur le seul statut qui vaille : celui de citoyen.
Plus que l'égalité des droits, l'égalité des chances consiste principalement à favoriser des populations discriminées afin de leur garantir une équité de traitement.
C'est pourquoi nous proposons que, à la deuxième phrase du premier alinéa de l'article 1er de la Constitution, après le mot : « loi », soient insérés les mots : « et l'égalité des chances ».