Je m'apprêtais à défendre deux amendements. Ils tomberont, j'en suis heureux. Le mot « race » trouve difficilement sa place dans notre Constitution, ne serait-ce qu'en raison de ce qu'il véhicule, même si ce qu'il représente ici n'a rien à voir avec ce qu'il a représenté sous d'autres cieux et en d'autres époques. Il existe des femmes et des hommes formant l'unicité de l'humanité. Chaque femme et chaque homme a droit à un infini respect.
Voilà ce qui nous agrée dans cette approche de la Constitution : chacun d'entre nous est pris pour ce qu'il est, à égalité avec les autres, sans considération de sa religion, de sa couleur de peau, de ses origines ni de sa culture. Nous sommes tous égaux devant la loi, ce qui est un principe intangible de la démocratie ainsi qu'une valeur suprême.
Pour ma part, tout ce que je demande à la loi, c'est qu'elle me garantisse une liberté totale jusqu'à un point, celui où commence la liberté des autres.