Je m'inscris dans la continuité des propos et des remerciements des orateurs précédents ; je m'associe particulièrement aux propos de ma collègue Marie-Pierre Rixain : je ressens la même fierté d'appartenir à une représentation nationale qui proclame que la République ne reconnaît pas l'existence des races au sein de notre nation.
J'entends les inquiétudes qui se sont exprimées, et la tentation de remplacer le mot de « race » par d'autres. Mais il ne s'agit pas le remplacer : il s'agit de le supprimer, de l'éradiquer. Aucune idée de race ne doit subsister au sein de notre société.
Supprimer l'idée de race n'est pas cesser de lutter contre les discriminations et le racisme, bien au contraire : cela nous permettra de déployer des moyens d'action d'autant plus forts, et nous le ferons avec toute la détermination nécessaire. C'est le sens de l'action que je mène avec Karim Amellal et Gil Taieb dans le cadre de notre mission de lutte contre le racisme et l'antisémitisme sur internet.
La nature a horreur du vide, dit-on ; mais, en l'occurrence, nous ne devons pas en avoir peur. Et s'il ne faut modifier la Constitution que d'une main tremblante, nous devons pourtant supprimer ce mot de « race ». N'ayons pas peur d'affirmer fermement que c'est sur la base du néant que certains discriminent, excluent, et rejettent les autres.
Le 18/07/2018 à 09:26, Laïc1 a dit :
Ce sont des fous finalement...
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui