Nous avons dit précédemment qu'il fallait continuer le combat contre toutes les formes de racisme. Si nous insistons sur la nécessité de mettre le mot « origine » au pluriel, c'est bien parce que nous constatons des problèmes dans la vie de tous les jours.
Je ne veux pas faire un cas particulier de la Corse ou des Bretons, mais je prends un exemple. Certaines décisions de la Cour de cassation ont dit très clairement que les Bretons ou les Corses n'existaient pas. Dans le cas d'un article – excusez-moi de le citer – intitulé « 22 bonnes raisons de dire merde aux Corses », qui avait déchaîné les réseaux sociaux, la Cour de cassation a considéré qu'il n'y avait pas matière à discrimination. Remplacez le mot « Corses » par autre chose, et vous vous rendrez compte de l'effet que cela peut produire sur votre corps et sur votre esprit.
Le droit à lutter contre le racisme vaut pour tous et pour chacun. Je prends l'exemple de l'origine territoriale, mais il y en a bien d'autres. Ce sont des évidences que l'on ne peut pas nier. On ne peut pas dire que la Constitution telle qu'elle est rédigée aujourd'hui garantit les droits des individus sur ce point. Ce n'est pas vrai. Les exemples de décisions de justice sont légion. Elles favorisent la frustration, donc la tension sociale.
Le 18/07/2018 à 14:50, Laïc1 a dit :
" Dans le cas d'un article – excusez-moi de le citer – intitulé « 22 bonnes raisons de dire merde aux Corses », qui avait déchaîné les réseaux sociaux, la Cour de cassation a considéré qu'il n'y avait pas matière à discrimination."
Elle y va fort la cour de cassation... Elle ne serait pas un petit peu politisée ?
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