Je maintiens notre amendement, tout en espérant que chacun pourra travailler sur ce sujet.
Monsieur Vigier, vous évoquez l'égale dignité de chacun, à laquelle on ne peut que souscrire, mais vous ne dites pas un mot de l'inviolabilité du corps humain, qui est un vrai sujet, ni sur le refus de la commercialisation du corps humain, sujet majeur sur lequel – contrairement à ce que vous avez affirmé, monsieur le rapporteur – les États généraux de la bioéthique ont abouti à une position absolument commune. Quels que soient les interlocuteurs et les intervenants, tous sont d'accord. Dès lors, il faut faire de cette position notre loi supérieure, donc l'intégrer dans la Constitution.
Par ailleurs, je réponds à notre collègue Autain que les mots « dès le commencement de sa vie » figuraient à l'article 1er de la loi Veil, lequel a été abrogé puis repris à l'article L. 2211-1 du code de la santé publique, qui fait lui-même partie du livre II, relatif à l'interruption volontaire de grossesse. Vous m'avez donc intenté un faux procès, madame Autain.