C'est un vrai et beau sujet, même si je reconnais, bien sûr, que ce débat nous emmène hors du cadre juridique. En tout cas, ne prenez pas cela avec le sourire : c'est une meurtrissure profondément inscrite que de savoir que nos ancêtres bretons ou corses sont désormais considérés comme n'ayant plus droit de cité, alors que l'on dit en permanence aux Bretons et aux Corses qu'ils doivent accepter la diversité. Il ne doit pas y avoir deux poids, deux mesures. Je suis d'accord, il ne faut pas modifier le préambule de la Constitution, mais je tenais à rappeler cette souffrance que l'on peut éprouver parfois dans nos provinces.