Il faudrait tout de même intégrer les langues régionales dans la Constitution, dans la mesure où la pratique et l'utilisation de ces langues sont régulièrement cassées par les plus hautes instances de l'État, précisément en raison des carences de son article 2.
Par ailleurs, la perte d'une langue n'enrichit en rien ni un individu ni un pays. Je regrette de ne pas pouvoir vous faire partager ce que j'ai vécu au contact de la littérature, de la poésie et de la musique corses ; je pourrais vous parler de la philosophie de la vie, de la richesse des sentiments… Ce sont des choses que l'on vit mais que l'on peut, hélas, difficilement transmettre. Je me contenterai donc de vous dire in fine que l'affaiblissement des langues régionales ne renforce en rien la France, ni l'adhésion au sentiment d'appartenance qui en fait l'unité.