Platon, dans La République, avait tranché le débat, déclarant qu'elle n'avait pas plus de pertinence que la différence entre chauves et chevelus, puisque cela n'a aucun rapport avec l'exercice politique.
De plus, nombreux sont celles et ceux qui ne se reconnaissent pas dans une vision binaire de l'identité de genre, dont les personnes intersexes, queer ou transgenres, qui se voient symboliquement exclues du corps électoral par cette formule, alors que notre texte fondamental doit être inclusif et respectueux de l'identité de toutes et tous.
Il est donc grand temps d'y écrire « personnes majeures » au lieu de « majeurs des deux sexes ».