C'est donc une réforme de confiance, de renforcement de la représentation nationale. Le Parlement ainsi rénové aura le pouvoir de mener avec le Gouvernement des échanges plus constructifs, car l'esprit de dialogue et d'écoute nous est essentiel. C'est d'ailleurs cet esprit qui a présidé à tous vos débats et à tous vos travaux au cours de la session qui vient de s'achever. Je remercie très vivement le Premier ministre, Édouard Philippe, et son gouvernement, d'avoir inlassablement consulté, discuté, échangé, pour mener les transformations nécessaires au pays.
J'entends que l'engagement que j'ai pris devant les Français, de venir chaque année rendre compte, devant la représentation nationale, du mandat qu'ils m'ont donné, peut contrarier certains. Mais le reproche est étrange, qui me fait grief de respecter mes engagements et les termes de la Constitution !
La révision de 2008 a permis le Congrès sous sa forme actuelle, et j'entends qu'on fait les pires reproches, souvent par facilité, à cette procédure. C'est pourquoi j'ai demandé au Gouvernement de déposer, dès cette semaine, un amendement au projet de loi constitutionnelle qui permettra que, lors du prochain Congrès, je puisse rester non seulement pour vous écouter, mais pour pouvoir vous répondre.