Oui, l'année écoulée aura été celle des engagements tenus. Ce que nous avons dit, nous l'avons fait, dans le dialogue, en acceptant les désaccords, mais souvent aussi dans l'unité nationale. Qui, là aussi, l'aurait parié il y a un an ?
Cette volonté d'action était au coeur de notre promesse : les Français en voient les premiers fruits à l'école, sur leur feuille de paie, sur le marché du travail… Mais ce sont seulement les premiers fruits. Je suis parfaitement conscient du décalage entre l'ampleur des réformes engagées et le résultat ressenti. Il faut du temps, et parfois un long temps, pour que la transformation initiée s'imprime dans la réalité du pays. Et je suis pleinement conscient qu'il me revient, chaque fois que nécessaire, de rappeler le cap, de le rendre plus clair pour tous, afin que se rejoignent et travaillent ensemble, autant que possible et dans la clarté, toutes les forces disponibles du pays. C'est un effort jamais achevé mais nécessaire, en particulier pour le Président de la République, que de reprendre sans cesse, reformuler sans cesse, tant le tohu-bohu de l'actualité toujours en mouvement, toujours en ébullition, fait courir le risque d'en troubler et d'en perdre le sens.
Notre action est un bloc ! Elle est une cohérence ! Il n'y a pas, d'un côté, une action intérieure, et, de l'autre, une action extérieure ; c'est la même action. S'adressant aux Français ou s'adressant au monde, c'est le même message : nous protéger et porter nos valeurs. Il n'y a pas, d'un côté, une action économique, et, de l'autre, une action sociale ; c'est le même trait, la même finalité : être plus forts pour pouvoir être plus justes.