Nous mettons ainsi au coeur du système le jeune et son maître d'apprentissage et nous reconstruisons tout autour d'eux avec un seul objectif : en finir avec les ravages du chômage de la jeunesse. Nous baissons le coût de l'apprenti pour l'employeur, rendons ces filières plus attractives pour les jeunes et simplifions les règles pour les rendre plus adaptées à la réalité du travail.
D'autres pays ont emprunté cette voie et ont réussi. Aussi demanderai-je à tous un effort collectif : aux entreprises pour prendre des apprentis, aux enseignants pour en faire la promotion et aux familles pour soutenir leurs enfants dans cette voie professionnelle épanouissante. Tous, nous devons faire de cette réforme un formidable défi collectif de la nation dans les années qui viennent. Dès cette année, les filières professionnelles et technologiques sont d'ailleurs nettement plus prisées par nos jeunes bacheliers.
C'est aussi pour cela que nous avons lancé, à destination notamment des chômeurs de longue durée et des jeunes décrocheurs, un plan d'investissement dans les compétences d'une ampleur inédite : 15 milliards d'euros sur cinq ans pour former un million de jeunes et un million de demandeurs d'emploi de longue durée.