L'émancipation par le travail suppose, en effet, cet investissement dans les compétences. Encore faut-il savoir de quels emplois nous parlons. Là aussi, les inégalités sont profondes. À côté de ceux qui bénéficient de contrats stables, une part croissante de nos concitoyens, souvent moins qualifiés et plus fragiles, est de plus en plus condamnée à enchaîner des emplois toujours plus précaires, de toujours plus courte durée. Comment peut-on se loger, élever une famille quand on enchaîne perpétuellement des contrats de quelques jours ? Les règles de l'assurance chômage ont pu involontairement encourager le développement de ce que l'on appelle la permittence et de la précarité.
Le 17/07/2018 à 10:39, Laïc1 a dit :
Et pour les entreprises qui peuvent renvoyer qui elles veulent sans avoir à se justifier ?
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui