c'est-à-dire restaurer cette idée que la démocratie n'est pas un espace neutre ouvert à tous les relativismes, mais d'abord la reconnaissance partagée des droits et des devoirs qui fondent la République même.
De cet ordre républicain, la sécurité est le premier pilier. Car l'insécurité frappe avant tout les plus modestes, les quartiers les plus populaires, les classes populaires et moyennes qui n'ont pas forcément choisi l'endroit où elles habitent et en subissent toutes les conséquences. La police de sécurité du quotidien reconstitue cette proximité de la population et de la police qui donne un visage à l'autorité et conjure le sentiment d'abandon ou d'oubli de populations livrées à des lois qui ne sont plus celles de la République. Ainsi avez-vous commencé à donner de nouveaux moyens à nos forces de l'ordre, et je vous en remercie.