Cette jeunesse qui quitte l'Afrique aujourd'hui pour prendre tous les risques et qui n'a pas droit, dans une large majorité, à l'asile, c'est la jeunesse du désespoir, la jeunesse à qui on n'a plus donné de projet, qu'elle vienne du Golfe de Guinée ou d'une bonne partie du Sahel. La France et avec elle l'Europe doivent rebâtir les termes d'un partenariat, car l'histoire contemporaine ne nous rappelle qu'une chose : nous ne sommes pas une île et nous avons destins liés.