Comme hier, vos initiatives fiscales ont été aussi désordonnées qu'injustes : d'un côté, l'augmentation de la CSG, touchant y compris les retraités les plus modestes et, de l'autre, la suppression de l'exit tax. Où est la justice sociale dont le Président nous a parlé ?
S'agissant de l'intégration européenne, que sont devenues les belles promesses présidentielles – un budget de plusieurs centaines milliards d'euros, un ministre des finances et un parlement pour la zone euro et des listes européennes transnationales ? Sur tous ces sujets, l'Europe a dit : non ! Au passage, monsieur le Premier ministre, je n'accepte pas que le Président de la République réduise le choix européen à une opposition entre le camp des progressistes et celui des nationalistes.