Monsieur le Premier ministre, depuis cinquante ans, jamais les maires n'ont été aussi proches du désespoir. Entendez-les, car ils constituent la trame civique de la République française.
Enfin, le troisième lien, le plus précieux car le plus sacré, est le lien civique. Nous n'avons aucune opposition à ce que le Président de la République construise un lien direct entre lui-même et chaque Français, à la condition qu'il ne cède pas au vertige de la verticalité et qu'il ne confonde pas la réaffirmation nécessaire de l'autorité de l'État avec l'exaltation dérisoire de la personnalité. En tout cas, ce n'est pas à Notre-Dame-des-Landes que la loi de la République a triomphé !