En instaurant l'élection de certains députés à la proportionnelle, vous placez le ver dans le fruit institutionnel. Vous prendriez une décision insensée au moment même où le scrutin proportionnel produit des situations politiques d'une grande confusion en Italie et en Allemagne, voire en Espagne. En conscience, et parce que la Constitution nous transcende, nous devons souscrire à une idée simple : les réformes proposées par-dessus les Français, sans les consulter, feront glisser le régime sur une mauvaise pente.