En 1958, les Français ont choisi leur constitution. C'était le monde d'avant. En 2018, nous nous apprêtons, dans un entre-soi très peu démocratique, à modifier l'équilibre de nos institutions. Sincèrement, je préfère le monde d'avant, celui où nos chefs d'État avaient le courage de consulter les Français. La Constitution est leur constitution. Elle n'appartient à aucun d'entre nous, à M. Macron pas davantage qu'à quiconque. Son devoir est de soumettre une si profonde évolution à l'approbation du peuple français.