Ces réformes obéissent à une logique : libérer les capacités de production de notre pays pour rétablir la compétitivité et créer de l'emploi. Nous partageons cette logique résumée dans l'expression « premiers de cordée », chère au chef de l'État. Mais, nous vous le répétons ici, pour que les Français puissent l'adopter, il vous appartient de garantir à chacun d'entre eux que les premiers de cordée seront utiles à l'ensemble de la cordée. C'est la condition de la légitimité de ces deniers et de votre politique. Le chef de l'État a tenté de le faire dans son discours, nous attendons les actes.
Je n'adhère pas aux caricatures qui peuvent être faites à ce sujet, mais il faut se rendre à l'évidence : à ce stade, les effets de votre politique profitent à certains et ignorent les autres. Les plus favorisés le sont davantage encore, ce qui pourrait être acceptable si tous nos concitoyens étaient également gagnants. Mais, aujourd'hui, ce n'est pas le cas : les plus démunis le restent. Le chef de l'État vient d'évoquer certaines propositions. Nous attendons d'en connaître les contours et surtout la concrétisation.