Pour la première fois, il a ainsi rappelé la portée de la fraternité au coeur de notre République de manière explicite : « Il ressort que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. » Pour la première fois, une décision de l'autorité garante de notre Constitution est rendue au nom de la fraternité.
Oui, la fraternité est un principe constitutionnel. Oui, elle est inhérente à ce que nous sommes, nous, peuple français, depuis qu'ici, à Versailles, le 9 juillet 1789 – il y a deux cent vingt-neuf ans jour pour jour – , l'Assemblée nationale s'est proclamée Assemblée nationale constituante. Nos droits reposent sur un triptyque unique au monde : liberté, égalité, fraternité. Ébranler l'un de ces trois piliers revient à faire vaciller l'édifice républicain tout entier.
Au sein de notre triptyque républicain, la fraternité structure la relation des Français entre eux, au-delà de leur lieu de vie, de leur classe sociale et de leurs origines. Elle est le liant du modèle français, sa colonne vertébrale en quelque sorte. La fraternité est au coeur de notre identité républicaine. Celles et ceux qui voudraient faire l'impasse sur ce principe se placeront, de fait, en dehors de notre modèle républicain.
Le 17/07/2018 à 14:02, Laïc1 a dit :
« Il ressort que la fraternité est un principe à valeur constitutionnelle. »
Et bientôt la bonté, la gentillesse... Ce qui ne serait pas plus mal d'ailleurs, mais là, tout comme pour la fraternité, ce sont des principes psychologiques, subjectifs, qui ne rentrent pas vraiment dans le cadre de la loi.
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