Depuis lors, la réalité a dépassé nos craintes : au 4 juillet, seuls 400 000 lycéens sur 665 000 ont arrêté leur choix, et 150 000 n'ont reçu aucune proposition. Parmi ceux qui ont obtenu des réponses positives, on constate des affectations subies. On observe aussi que des formations universitaires, qui ne connaissaient pourtant aucun problème de place, se sont vu imposer de sélectionner leurs élèves, souvent au moyen d'algorithmes opaques dénoncés par les enseignants eux-mêmes. En Île-de-France, un critère de l'algorithme visait à faire en sorte que les lycéens de banlieue soient exclus de certaines formations dispensées à Paris.