Vous faites passer les lois au forcing, en prenant soin de montrer aux Français, comme le disait M. le secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement, que les députés travaillent enfin, alors même que vous nous faites subir des rythmes qui posent de graves problèmes : c'est moins une question de fatigue – nous sommes prêts à l'assumer – que de qualité des débats et de possibilité de développer une argumentation pour tenter de convaincre, par exemple, les députés de la majorité qu'ils se trompent et qu'ils peuvent voter les amendements de l'opposition.
De la même manière, vous êtes en train de diminuer le pouvoir du Parlement en faisant appel, comme vous tout à l'heure, monsieur le rapporteur général, au pire des antiparlementarismes. Ce que vous faites est très grave, et rien ne le justifie, à moins de vouloir renforcer le pouvoir de l'exécutif…