Au même moment, madame la garde des sceaux, vous avez indiqué, en réponse à un de nos collègues, que nos circonscriptions n'étaient pas l'essentiel, qu'elles étaient – je vous cite – « nos loisirs ». Mes chers collègues, si vous imaginez une seule seconde que nos propos relèvent de loisir, si vous imaginez un seul instant que nos circonscriptions ne sont que des lieux pour se promener et pour s'amuser, alors vous pleurerez toutes les larmes de votre corps quand vous vous rendrez compte qu'à la liberté fondamentale à laquelle vous devriez tenir s'est substitué l'attachement viscéral à votre parti politique.