Nous sommes un Parlement dramatiquement faible dans une grande démocratie. Ce problème devrait être au coeur de la réforme constitutionnelle. Quel est l'équilibre des pouvoirs ? Allons-nous avilir ou grandir le Parlement ? Sera-t-il « maous costaud », comme vous le prétendez, ou riquiqui ? Je crains qu'il soit riquiqui.
Vous ne répondez à aucune des questions précises que nous vous posons. Nous sommes le premier Parlement du non-cumul. Or vous ne dites rien de l'enjeu majeur que constitue notre lien aux territoires, à un moment où les représentants de la Nation font l'objet d'une disqualification sans précédent. Nous avons été élus par moins d'un Français sur deux ; c'est cela qui doit nous obliger et nous préoccuper dans quatre ans.