Dire que nous sommes en train de débattre serait presque un euphémisme. Pour avoir un débat, en principe, il faut qu'il y ait deux parties. Il y a sur ces bancs des députés qui, depuis plusieurs heures, argumentent sur le fond pour expliquer tout le préjudice que pourrait représenter l'affaiblissement du Parlement – lorsque je parle de l'affaiblissement du Parlement, je parle de ceux qui sont représentés ici, c'est-à-dire de l'affaiblissement de la voix du peuple.
Et face à cela, alors que, depuis trois heures, nous réclamons des arguments de fond, nous n'en obtenons pas.