Souvent, les suppléants participent à la campagne électorale d'une manière active. Or au lendemain des élections ils disparaissent.
C'est donc un réel sujet de réflexion. Je ne parle pas là de la suppléance en tant que tel. Nous savons très bien dans quelles conditions les suppléants deviennent députés, par exemple en raison d'un accident ou d'une nomination au Gouvernement.
Un problème lié au protocole se pose aussi. Dans ma circonscription, il m'arrive parfois de demander à ma suppléante de me représenter dans des groupes de réflexion, des réunions de travail ou certaines cérémonies. Les élus locaux l'acceptent, mais ce remplacement n'a aucun fondement juridique.
Cela mériterait une réflexion et un débat serein dans le cadre de la future loi organique, lesquels pourraient rassembler une majorité des parlementaires ici présents.