J'accepte la proposition très pertinente de M. Le Fur, qui me conduit à rectifier mon amendement.
J'en profite pour inviter M. Fuchs, qui estime que ce débat n'est pas de rang constitutionnel – ces propos me semblent très inquiétants – , à relire l'article 25 de la Constitution, qui décrit les situations d'empêchement du député, donc le rôle du suppléant. Nous proposons simplement de préciser ce qui figure déjà dans la Constitution. Ne croyez donc pas que ce débat ne soit pas de rang constitutionnel.
Tous les députés ont été contents d'avoir un suppléant durant la campagne. Nous ne les oublions pas une fois élus car nous connaissons le rôle qu'ils peuvent tenir tout au long de notre mandat. Ils nous accompagnent, puisque nous formons des binômes.
Les suppléants ont donc un vrai rôle à jouer, surtout lorsqu'on nous propose de réduire le nombre de parlementaires et, éventuellement, qu'une partie des députés soient élus au scrutin de liste.
Il y a donc une vraie réflexion à mener. Si nous n'avons peut-être pas à en débattre en détail ici, je soutiens pleinement la proposition de M. Le Fur d'en débattre dans le cadre d'une loi organique.