On nous rétorque que c'est pour répondre à des périodes de crise, mais, aujourd'hui, la crise, quelle est-elle ? Si crise il y a, c'est une crise existentielle du Président de la République, qui veut à tout prix avoir sa réforme de la Constitution ! Personnellement, je n'en vois pas d'autre.
Vos arguments ne tiennent pas debout. Essayez au moins de nous en donner un qui soit construit !
Tous les groupes parlementaires vous font la même remarque. En vous proposant d'organiser une session ordinaire de 140 jours, nous ne sommes guidés que par le bon sens. Cela nous permettrait d'avoir deux séances de questions au Gouvernement, de décider de la création de commissions d'enquête et d'exercer correctement nos pouvoirs de contrôle. Voilà l'intérêt d'un bon fonctionnement du Parlement. Or vous refusez tout débat sur le sujet. Vous vous contentez de dire : « c'est comme ça, car nous en avons décidé ainsi ». Vous n'êtes même pas capables d'argumenter vos propres prises de position !