Personne ici n'a l'ambition de transformer les députés – ni même vous, monsieur Ruffin – en technocrates. Ce n'est pas l'ambition du constituant. Votre amendement vise à développer les possibilités d'interpellation des membres de l'exécutif et de dialogue avec eux. Mais les questions au Gouvernement, les questions orales sans débat ou les interpellations et les auditions des ministres en commission sont autant d'occasions données aux parlementaires d'assumer ce rôle et même de demander à l'exécutif de rendre des comptes sur son action.
Nous n'entendons pas aller au-delà, aussi la commission n'a-t-elle pas donné de suite favorable à votre amendement.