La France a noué des partenariats stratégiques avec plusieurs pays du golfe arabo-persique. Nul doute qu'ils se fondent sur la lutte contre le terrorisme – on connaît le rôle particulier des Émirats arabes unis face à Al-Qaïda – et sur la recherche d'une forme d'équilibre face aux politiques hégémonistes qui se déploient dans la région.
Présidente du groupe d'amitié France-Oman, je connais la stabilité de ce pays. Sa position géographique à l'extrémité de la péninsule arabique en fait un acteur de premier plan pour le maintien de la liberté de navigation dans le détroit d'Ormuz. Par son atypisme géopolitique, il est l'interlocuteur privilégié de tous les blocs présents dans le Golfe. Notre relation en matière d'armement est toutefois ténue avec un volume de transactions de 456 millions d'euros contre cinq milliards d'euros avec les Émirats arabes unis.
Un rapprochement avec Oman vous paraît-il pertinent ?