Le rapport annuel au Parlement sur les exportations d'armes insiste sur la dimension diplomatique des exportations. La vente d'armement mais surtout le soutien après-vente sont des leviers puissants. Vendre du matériel ou des systèmes d'armes, c'est souvent soumettre son client à des besoins futurs en pièces détachées. Le pays vendeur dispose alors d'un moyen de pression quand des conflits lui apparaissent contraires à ses intérêts ou à ses valeurs. Il peut refuser de fournir des pièces de rechange et mettre hors d'état de fonctionner des matériels usés ou court-circuiter tout un pan de l'équipement militaire.
Compte tenu de l'actualité, le Gouvernement considère-t-il toujours les exportations comme un levier utile d'influence dans les conflits ?