Madame la ministre, ma question s'inscrit dans le prolongement de celle de mon collègue Jean-Charles Larsonneur, puisqu'elle porte sur l'éventuelle nécessité de réviser la classification même des matériels de guerre, voire des biens sensibles. Je citerai deux exemples : d'une part, le domaine cyber et les technologies de surveillance et, d'autre part, les piles thermiques, qui sont classifiées en tant que matériel de guerre pour des raisons historiques alors que d'autres batteries ou piles, les piles au lithium par exemple, suffisent amplement à l'Iran pour acquérir une capacité balistique. Ne faut-il pas s'interroger sur le contenu de la liste même des biens soumis au contrôle ?