Sur ce sujet, j'ai investi du temps dans la relation que nous entretenons avec nos amis roumains. Je ne suis pas certaine qu'il faille avoir un jugement aussi sévère que celui que vous venez de porter sur la coopération avec la Roumanie. En ce qui concerne l'intégration d'élèves dans les écoles de formation militaires, nous ne jouons pas dans la même cour que les Américains. Par ailleurs, ce n'est pas à vous que je l'expliquerai, la déflation des effectifs que nous avons connue pendant vingt ans n'a pas épargné ces écoles. Le resserrement de leur format est un problème, car ce sont des vecteurs d'influence et de rayonnement extraordinaires. Je suis donc d'accord avec vous : nous sommes sans doute allés un peu trop loin dans ce domaine. Nous allons voir s'il est possible, dans la limite de nos capacités, de faire mieux. Quant à nos relations avec la Roumanie, je suis tout à fait décidée à leur donner l'importance qu'elles doivent avoir.