Intervention de Valérie Jacquier

Réunion du jeudi 28 juin 2018 à 11h45
Commission d'enquête sur l'alimentation industrielle : qualité nutritionnelle, rôle dans l'émergence de pathologies chroniques, impact social et environnemental de sa provenance

Valérie Jacquier :

Je ne sais pas comment le dictionnaire définit la saisonnalité. Pour nous, la saisonnalité, cela veut dire manger des aliments de saison, manger ce que la nature produit au moment où elle le produit, et pas en dehors. À partir du mois d'avril on a les primeurs, c'est-à-dire les petits pois, les fraises, les cerises, les tomates, les pêches, les brugnons, les melons, les pastèques. En fait, d'avril à septembre, on a presque exclusivement des fruits et légumes qui contiennent de l'eau. Or c'est à cette période de l'année que le corps a besoin d'eau parce qu'il transpire. À l'inverse, en hiver on a besoin d'éléments beaucoup plus énergétiques. À partir de septembre-octobre, on commence à avoir les potimarrons, les courges, ensuite les racines comme le panais, la carotte, les topinambours, les pommes de terre, qui sont plus énergétiques et dont le corps a besoin. En fait, la saisonnalité, c'est manger les aliments au moment où ils sont produits parce que cela correspond exactement à ce dont le corps a besoin.

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