L'EAT infantile portait effectivement sur les enfants de moins de 3 ans. Les chercheurs se sont intéressés à ce qu'il pouvait y avoir dans leur alimentation, aussi bien des substances que l'on ne souhaite pas retrouver que des ingrédients utilisés, pour vérifier notamment que la DJA n'était pas dépassée.
Neuf substances ont été jugées préoccupantes. Il ne s'agit pas d'ingrédients alimentaires, mais de contaminants : l'arsenic inorganique, le nickel, le plomb, les dioxines et les furanes, les polychlorobiphényles, l'acrylamide, les mycotoxines et les dérivés. Vous pouvez, si vous le souhaitez, poser vos questions aux secteurs concernés.
Sur les minéraux – des ingrédients d'intérêt dans l'alimentation des nourrissons –, l'ANSES a souligné l'adéquation entre l'apport et le besoin nutritionnel, ce qui constitue une nouvelle positive et rassurante. L'ANSES a regardé aussi la consommation d'un anti-oxydant, le palmitate d'ascorbyl, et fait le constat que l'ingestion comme additif alimentaire représente 3 % de l'exposition totale du régime alimentaire courant. Cela est rassurant aussi, puisque la DJA n'est pas dépassée. Il a été recommandé aussi de limiter la consommation de produits à base de soja pour les enfants de moins de 3 ans.