J'aimerais revenir sur la réponse que vous avez faite à la rapporteure à propos de l'« effet cocktail ». Vous estimez que l'ANSES doit réaliser une étude parce qu'il faut d'abord savoir avant de poser des cadres. Les industriels s'abritent souvent derrière ce paravent en disant qu'ils respectent la législation et les recommandations de l'ANSES, et que la recherche scientifique n'a pas permis de prouver l'effet nocif de tel ou tel additif.
Parmi les membres de droit du CNA, vous avez cité de grands organismes publics de recherche comme l'INRA, l'INSERM et l'ANSES. Avez-vous aussi cette discussion à propos de la production de la connaissance ? Nous avons reçu de nombreux chercheurs qui travaillent dans des établissements publics français à caractère scientifique et technologique. Ils nous ont dit qu'ils peinaient à répondre à tous ces enjeux en raison d'un manque de moyens et d'effectifs. Au CNA, avez-vous ce genre de retours de la part de représentants de ces organismes de recherche ? Avez-vous perçu cette situation ?