Nous faisons une interprétation large du principe de précaution, puisque notre objectif est la protection de la santé des populations. Nous poussons à la réduction du risque quand c'est possible. Rappelons que le principal tueur en France est un produit toujours autorisé : le tabac est en vente libre alors qu'il tue 70 000 personnes par an. Il y a quelque chose d'étrange pour moi à voir perdurer cette situation. C'est toute la question du risque attribuable et de l'impact global du facteur de risque sur la population.
Nous sommes attentifs à l'émergence de nouveaux mécanismes scientifiquement avérés et nous incitons à une évaluation rigoureuse des risques identifiés, à l'application du principe de précaution et à l'élaboration d'une doctrine scientifique établie. Nous saisissons régulièrement l'ANSES.