Dans ces substitutions, il n'y a pas forcément d'intention de nuire. Pour les médicaments, il peut arriver qu'un événement grave survienne malgré la lourdeur de la procédure d'autorisation qui prend dix ans avec des études de phase 1, de phase 2, de phase 3, des tests sur l'animal et des essais sur 5 000 à 10 000 personnes. Toutes les précautions prises ne permettent pas forcément de détecter un incident qui va arriver une fois sur vingt mille ou sur cinquante mille. C'est la raison pour laquelle nous continuons à surveiller les médicaments après leur mise sur le marché, dans les conditions de la vie réelle.