Ce qui fait la force de la proposition de la France pour le Nutri-Score, c'est que nous disposons d'éléments scientifiques qui démontrent massivement que si les consommateurs améliorent par ce biais leur alimentation, il en résultera une diminution des pathologies comme le diabète ou les maladies cardio-vasculaires. Personne ne remet ne cause la qualité des études qui ont été menées. Et elles portent sur le Nutri-Score tel qu'il existe actuellement, autrement dit un indicateur qui s'appuie sur les informations déjà disponibles sur les étiquettes de produits alimentaires pour les rendre accessibles à tous les Français.
Le Nutri-Score permet d'agir sur la qualité de l'offre, à côté de l'éducation et de la demande. C'est un très puissant incitatif pour les entreprises à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs aliments.
Pour intégrer dans ce type de dispositif d'autres éléments liés à la qualité des aliments, il faut avancer sur l'évaluation des effets sur les comportements et donc la santé. Cela nécessite d'avoir des certitudes et donc des études dont la qualité est indiscutable. C'est ce qui permet de limiter le délai entre l'établissement de preuves scientifiques irréfutables et les prises de décision.