Actuellement, on est plutôt dans un système où chaque industriel est responsable de son produit. Pour notre part, nous mettons en place des plans de contrôle, des plans de surveillance, des autocontrôles sur nos propres produits. Par exemple, lorsque nous sommes sollicités par des instances, comme la DGCCRF pour des contrôles, ceux-ci portent plutôt sur l'étiquetage et rarement sur nos produits en termes d'analyse ADN, de contaminants microbiologiques. Il y a deux ans, nous avons été sollicités par la DGCCRF qui avait des remarques ou des questions à nous poser après avoir visité notre site internet. Elle nous a demandé de lui expliquer pourquoi on avait mis telle chose sur tel produit. Nous leur avons répondu, et nous avons eu des échanges constructifs à ce sujet. Toutefois, nous n'avons pas de sollicitation sur des contrôles analytiques de nos produits, tant au niveau européen que français. En tout cas, nous n'avons pas connaissance d'analyses de leur part.
On est donc pleinement responsables. Nous contrôlons nos produits, en termes d'analyses ADN, de contaminants microbiologiques, pour être sûrs que nos produits sont sains, que les consommateurs seront satisfaits, et qu'on ne subit pas de fraude. On s'autorégule et on définit nos propres plans de contrôle à ce sujet. Il existe des normes qui orientent les industriels pour qu'ils fassent leurs propres analyses, mais ce sont des normes d'orientations volontaires pour la plupart. À ma connaissance, la DGCCRF ou une autre instance ne nous ont jamais sollicités là-dessus.