Nous sommes réunis pour évoquer, une fois encore, Parcoursup, qui ne constitue manifestement pas la solution tant attendue. C'est un constat, et non une forme de fake news : il ne faut pas ignorer les 137 135 candidats qui attendent toujours une place ou qui ont abandonné cette plateforme. Vous estimez que les bacheliers sans affectation seront moins nombreux à la rentrée qu'en septembre dernier, mais cela ne suffit pas à faire de ce dispositif une réussite. Il y a un mois, on en était à 185 000 candidats dans l'attente d'une place, ce qui ne fait qu'une différence de 48 000 personnes en quatre semaines. Comment expliquez-vous la lenteur de la décrue, et comment comptez-vous accélérer le processus d'ici au mois de septembre ? Vous avez annoncé, en corollaire de la création de la plateforme, 10 000 nouvelles places dans les universités à la rentrée prochaine. Pouvez-vous détailler ce chiffre en fonction des filières et des territoires ?