Le Président de la République l'a rappelé hier lors de son discours devant le Congrès : « Ce qui s'est installé en France, ce sont les inégalités de destin. Selon l'endroit où vous êtes né, la famille où vous avez grandi, l'école que vous avez fréquentée, votre destin est le plus souvent scellé. » Notre système éducatif doit prendre toute sa place dans cette lutte contre le déterminisme social et pour l'égalité des chances. Si pour beaucoup, tout se joue très tôt, la réforme de l'orientation et la mise en place de Parcoursup doit participer de cette liberté de choix.
Ma question sera simple, madame la ministre. Comment, avec la mise en place de Parcoursup, s'assure-t-on d'un plus juste traitement des élèves selon leurs origines géographiques – je pense particulièrement aux jeunes qui viennent d'établissements de zones rurales ou de petites villes ? Les différences géographiques sont-elles ou non prises en compte ? Quelles est la part donnée aux résultats des élèves ? Vos réponses permettront sans doute de couper court aux fausses polémiques qui se sont développées ces dernières semaines.